Nous sommes souvent sollicités pour aider à dépasser le seuil des 100 000 emails envoyés chaque mois tout en maintenant de bons taux de délivrabilité. Avec l’évolution constante du cold-emailing, notre priorité est de travailler méthodiquement, en finesse, et de conserver une réputation saine pour nos domaines et nos IPs .
Organiser la rotation des boîtes et des domaines
Nous avons développé des tactiques qui permettent de répartir les envois sur un grand nombre de boîtes mail, avec une alternance régulière entre Google Workspace, Outlook et certains providers SMTP spécialisés. Ce système nous aide à optimiser la proportion de domaines actifs : nous mettons certains domaines au repos pendant plusieurs semaines avant de les réutiliser. Grâce à cette rotation, il devient possible d’éviter les blocages simultanés, qui peuvent survenir lors d’un crackdown des ESPs (Email Service Providers). Un “crackdown”, c’est lorsque les plateformes renforcent brutalement leurs contrôles, afin d’identifier et bloquer l’envoi massif jugé abusif : elles surveillent la réputation du domaine ou de l’IP et peuvent restreindre ou stopper les envois .
Nettoyer et qualifier les listes
Pour nous, la montée en puissance du volume d’envois n’a de sens que si elle s’accompagne d’une vérification rigoureuse des listes. Il existe des outils et méthodes très efficaces pour garantir que chaque adresse est valide. Ces étapes de nettoyage réduisent le taux de rebonds (emails non distribués) et augmentent la proportion de messages arrivant réellement en boîte principale, condition indispensable pour que la campagne reste performante et durable .
Personnalisation subtile et suivi des performances
Dans la gestion quotidienne des campagnes, nous adoptons une personnalisation mesurée : nos emails sont enrichis juste ce qu’il faut, sans tomber dans l’automatisation excessive. Ce dosage assure un engagement optimal tout en respectant les exigences des plateformes. Nous suivons attentivement chaque indicateur – ouvertures, réponses, rebonds, réputation du domaine – car une variation, même discrète, peut annoncer l’approche d’un crackdown. Pour nous, il s’agit d’un travail continu d’analyse et d’ajustement .
Vulgariser et maîtriser les aspects techniques
Le cold-emailing fait appel à de nombreux concepts : IP warming (chauffage progressif des adresses IP), réputation de domaine, blacklist, SMTP, rotation des inboxes… Nous intégrons ces méthodes à nos pratiques : par exemple, l’IP warming permet d’augmenter peu à peu le volume d’envois d’une nouvelle boîte, afin d’installer sa réputation et d’échapper aux filtres trop stricts. C’est une étape cruciale pour préserver la délivrabilité, surtout quand les volumes deviennent conséquents. Scalabilité et rigueur sont, pour nous, indissociables .
S’adapter et garder le cap
Maintenir un haut volume d’envois sans sacrifier la délivrabilité repose sur une somme de choix techniques et stratégiques : gestion fine des volumes par boîte, variabilité de la cadence, optimisation régulière des templates HTML, diversification des outils. Il existe des techniques plus avancées pour aller encore plus loin, mais, selon notre expérience, la clé reste l’observation, l’analyse des résultats et l’adaptation en continu face aux évolutions du secteur et aux crackdowns des ESPs .
Pour nous, réussir l’envoi massif d’emails implique stratégie, rigueur et agilité. Éviter les crashs de domaines et les blocages relève d’une combinaison d’outils, de bonnes pratiques et d’un regard affûté sur le secteur. La bonne proportion entre volume et délivrabilité, c’est, selon nous, la garantie pour pérenniser chaque campagne et satisfaire durablement les attentes.
